Illustrations et gravures de l'exposition Chemins d'encre et de graphite de Géraldine Garçon et Laurence Morizet du 24 juillet au 9 septembre.

Chemins d’encre et de graphite

Géraldine Garçon et Laurence Morizet

Dessins et gravures

Du 24 . 07 au 26 . 08

De regards en reflets, deux univers singuliers se travaillent.

Les dessins au graphite de Laurence Morizet et les eaux-fortes de Géraldine Garçon s'exposent ensemble aux Ostals ...

En noir blanc gris. Et de manière graphique.

De la trace crayonnée à l'organique naissant, ou de l'observation du réel à l'abstraction qui affleure, chacune de leur démarche cherche à sonder le monde et ses mécanismes secrets. Le trait se fait présence.

A propos des artistes

Géraldine Garçon

Après une adolescence passée en Amérique du sud, Géraldine Garçon rentre en France poursuivre ses études à l’École des Arts décoratifs de Paris. Saisissant toutes les occasions qui lui sont offertes pour parcourir de nouveaux horizons, elle réalise de nombreux carnets de voyage. En balade comme dans sa propre ville, le dessin sur le motif est au cœur de sa démarche.

 

Certains lieux, certains êtres ont une identité marquée, une âme peut-être, et laissent en moi une empreinte profonde. Je tente de saisir ce que leur présence à d'essentiel. Après le dessin sur le vif, vient le temps de la taille-douce, un travail de mise à distance et de synthèse. La gravure acquiert alors une vie propre. Elle se construit au fil des choix, gommant l’aspect anecdotique pour une visée plus universelle. J’aime que mes images échappent de la sorte à la réalité qui les a vues naître. J’espère que d’autres que moi pourront alors s’y projeter et s’en saisir comme d’un espace propice à la rêverie.

Illustrations et gravures de l'exposition Chemins d'encre et de graphite de Géraldine Garçon et Laurence Morizet du 24 juillet au 9 septembre.

Laurence Morizet

Laurence Morizet épie et modèle la forme dessinée. Elle scrute les mondes naissants,

parfois organiques ou abstraits, qui se scindent et s’épousent, entre autres, et selon la circonstance.

Je dessine à la mine graphite et à la gomme mie de pain, sur papier. Parfois j'enlève le graphite autant que je l’ajoute, manière qui me rappelle le modelage.

Dessins de petits formats, puisque mon atelier (carnet, trousse et lunettes) me suis partout, plié dans mon sac.

Je dessine essentiellement au-dehors de chez moi, de mon atelier, et entourée de la présence des autres, dans les cafés, les salles d'attente diverses, les gymnases, les escaliers, places et autres lieux habités... partout où la vie me laisse le temps libre, dans une certaine attente, réceptive. Seule parmi les autres.

Le reste est une balade, que je souhaite toujours nouvelle et surprenante, parmi les vastes mondes organiques, abstraits, naturalistes, géométriques, cellulaires, et bien d’autres encore, ou à venir... Une improvisation.

Davantage héritière des Modernes que des Contemporains, je poursuis la recherche de la forme et de la matière.

Genèse, gestation, avènement, déploiement, exploration, interférence, contact, affrontement, fusion, égarement, dissociation, tarissement, perte, engendrement... Autant de possibilités s’articulant au sein du vide, du stérile, du manque, de l’absence. J’entends ceci pour le trait, pour toutes formes vivantes ou inertes, pour l’être.

Illustrations et gravures de l'exposition Chemins d'encre et de graphite de Géraldine Garçon et Laurence Morizet du 24 juillet au 9 septembre.