Affiche annonçant une exposition intitulée "Dialogue" à la Feria des Ostals, du 13 au 26 août, avec des artistes Sébastiàn Castellà, Jonathan Veyrunes et d'autres, avec vernissage le mercredi 13 août à 19h à Béziers.

Diálogo

Sebastiàn Castella et Jonathan Veyrunes

Techniques mixtes

Du 13 . 08 au 26 . 08

Affiche promotionnelle pour la Feria des Ostrals, avec détails sur la date, le lieu, et les artistes.

Le souffle du taureau, le regard grave et concentré du torero qui lui fait face. Et, entre eux, la cape. Objet de désir et de convoitise pour l’un, arme de diversion pour l’autre, la cape devient le symbole et le vecteur d’un ballet à deux sous le regard de tous.

C’est ce regard qui se déporte, aux Ostals, le temps d’une exposition à deux voix : celle de Sebastián Castella et celle de Jonathan Veyrunes.

Diálogo propose une autre perspective sur l’objet comme sur le symbole : il le respecte et le sublime, tout en le détournant l’instant d’une œuvre.

Les deux artistes, amis dans la vie, transposent leurs univers nourris d’influences, de sensibilité, de tradition et de contemporanéité, formant un dialogue à la fois humble et audacieux, profond et léger, authentique et singulier.

Vernissage mercredi 13 août 2025 - 19H

Les Ostals sont heureux de vous convier au vernissage de l’exposition Diálogo, en présence des artistes.

A propos des artistes

Sebastiàn Castella

Enfant de Béziers, Sebastián Castella est une figura du monde taurin français, espagnol et sud-américain. Talent hors-pair, souvent en haut de l’escalafón, au gré d’une carrière de torero qui l’a vu triompher des arènes biterroises aux sacrosaintes Ventas de Madrid, Sebastián vit par et pour son art.

On connaît le matador, on découvre l’artiste, puis on réalise qu’il s’agit d’une seule personne, d’une seule identité, d’une seule conviction. Il fait danser la cape comme il la décore, avec humilité, passion, authenticité. Le geste est précis, l’intention est noble.

En 2020, il se retire du coeur battant des arènes pour celui plus intimiste des galeries. Il expose alors à Madrid, à Miami, sur ses terres natales biterroises ou dans celles d’adoption, en Andalousie, recevant un accueil chaleureux d’un public ravi de le découvrir sous un nouveau jour.

Lui se voit passeur, encore : « Il y a des capotes où le protagoniste est le taureau, dans certains cas avec le nom de ceux que j’ai tauréés dans les arènes. Dans d’autres cas, le thème est les plazas où je suis allé. J’ai essayé de mélanger les éléments qui m’ont accompagné dans ma carrière et qui m’ont inspirés. J’aborde cette nouvelle étape avec humilité, avec le plus grand respect pour les artistes qui peignent depuis des années et avec beaucoup d’enthousiasme ».

Un homme tenant un tissu coloré à motifs roses et bleus dans un espace extérieur, avec un mur orange en arrière-plan et des arbres en haut.
Un homme habillé en uniforme militaire orné de broderies dorées, portant un bonnet noir, embrasse une personne vêtue d'une robe rouge avec des broderies dorées.

Jonathan Veyrunes

Né dans le Sud de la France en 1983, Jonathan Veyrunes a baigné très tôt dans le milieu artistique : la musique du côté de son père et l'art du côté de sa mère.

Depuis plus de 20 ans, l'Andalousie est devenue la terre de toutes ses passions: la corrida d'abord, en tant que matador de toro, la photo ensuite et désormais la peinture. C'est en 2010 qu’il a fait ses premières classes en tant que photographe, équipé de son argentique. Il puisait son inspiration dans tout ce qui l’entourait et dans les différentes rencontres faites au fil de ses voyages. Cela m'a mené jusqu'aux prix.

Il a rapidement eu l'envie d'intervenir sur ses photos, de s’en servir comme base pour partager et retranscrire ses émotions. C'est à partir de ce moment-là que les tracés géométriques et la peinture sont apparus sur son travail, ils représentaient le bruit, les mouvements, le chaos, qu’il vivait à chacune de ses entrées dans une arène.

Son travail a par la suite évolué, devenant chaque jour plus précis, plus diversifié - ses sources d'inspirations, se plongeant de plus en plus dans cette culture andalouse devenue familière. Les danseuses de flamenco du quartier de Triana, les cactus du désert de Tabernas, les azulejos, et encore et toujours, la corrida.

Sont venus s'ajouter à cette base, des figures chères à son cœur comme les indiens d’Amérique ou encore les portraits de Dali, Frida Khalo…

Il aspire aujourd'hui à faire encore et toujours évoluer son travail, en utilisant de nouvelles techniques, de nouveaux designs et en intégrant des formes d'art plus modernes avec le graffiti par exemple, mais aussi en travaillant sur de nouvelles surfaces, comme ses anciennes capes de torero.